Estimé à environ 400 personnes, les habitants des villages Kamboula 1, 2, 3, et 4 dans le département de Fouli, province du Lac-Tchad, fondent leurs espoirs sur un site maraîcher pour nourrir leurs familles.

Au centre du village Kamboula 1, dans le département du Fouli province du Lac-Tchad, s’étend une oasis de verdure. Sur un hectare de champ et de potager, environ 100 personnes issues de quatre villages cultivent des légumes notamment des tomates, des laitues, du blé, des niébés, des carottes, des piments, des choux.

Équipé d’un système d’irrigation de type californien, le site maraîcher de Kamboula, est l’une des sources d’agriculture urbaine qui porte l’espoir des habitants. Il représente l’économie des villageois issus de la zone. Habitants des villages Kamboula 1,2,3,4, femmes, hommes, jeune ou vieux, chaque producteur cultive sa parcelle.

Ce lieu de maraîchage est créé par les autochtones il y a de cela 19 ans. À l’époque, les habitants rencontraient assez de difficultés en terme d’eau, et de certaines semences. Ce qui a obligé plusieurs jeunes des villages environnants à se rendre dans des pays voisins à la recherche des moyens financiers pour subvenir à leurs besoins.

En 2021, plusieurs ONG nationales y compris Oxfam étaient venus apporter une aide en aménagement. Un système d’irrigation agricole de type californien a été fait, et une formation des femmes en terme des techniques agricoles a été organisée. Cela pour permettre aux ménages vulnérables bénéficiaires d’accéder à un revenu afin de s’approvisionner en vivres au niveau des différents marchés et de satisfaire leurs besoins de base. Les premières récoltes n’ont été encore faites, déjà les habitants souhaitent vendre dans les marchés environnants des villages.

Estimés pauvres, les habitants de ces villages se tournent à ce jour vers ce site maraîcher et fondent leurs attentes. Ils y comptent nourrir leurs familles. Face à ces attentes, l’ONG Oxfam compte réhabiliter deux anciens sites pour permettre une utilisation rationnelle de l’eau.