Chaque année, la Journée mondiale de la lutte contre la désertification permet de sensibiliser le public aux efforts internationaux. La commémoration de la journée est dirigée par le Secrétariat de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification.
La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, édition 2023, a pour thème “les droits fonciers des femmes”. Ces droits sont essentiels pour atteindre les objectifs mondiaux étroitement liés à l’égalité des genres et de neutralité en matière de dégradation des terres d’ici à 2030, ainsi que pour faire avancer les autres objectifs de développement durable.
Selon l’Organisation des Nations unies (ONU), les sécheresses sont parmi les plus grandes menaces pour le développement durable, en particulier dans les pays en développement, mais aussi de plus en plus dans les pays développés. En fait, les prévisions estiment que d’ici 2050, les sécheresses pourraient toucher plus des trois quarts de la population mondiale.
Le nombre et la durée des sécheresses ont augmenté de 29% depuis 2000, par rapport aux deux décennies précédentes (organisation météorologique mondiale, 2021). Aujourd’hui, plus de 2,3 milliards de personnes sont confrontées au stress hydrique. Ces chiffres, qui continuent de croître, sont inquiétants.
La sécheresse est un phénomène naturel qui se produit lorsque les précipitations sont inférieures au niveau normalement enregistré sur une longue période. Elle est considérée comme un facteur aggravant la désertification.
Entre 1900 et 2019, les sécheresses ont touché 2,7 milliards de personnes dans le monde et causé la mort de plus de 11,7 millions de personnes. Actuellement, les prévisions estiment que, d’ici 2050, les sécheresses pourraient affecter plus des trois quarts de la population mondiale. La désertification et la sécheresse sont des problèmes mondiaux, qui provoquent divers symptômes et effets secondaires : pauvreté, famine, inégalités, même conflits armés.
Dans la Convention, l’ONU a défini la désertification comme étant la “dégradation des terres dans les zones arides, semi-arides et sub-humides sèches par suite de divers facteurs parmi lesquels les variations climatiques et les activités humaines”. Notons que sur le globe, ces zones arides et semi-arides représentent plus de 40 % de la surface de la planète et une concentration de 2 milliards d’habitants.