L’association des jeunes filles et femmes leaders du Tchad “Woman power” a organisé une journée portes ouvertes le jeudi 07 juillet 2022 à Bakara dans la commune du 7ème arrondissement de N’Djamena. Elle est placée sous le thème : “recrudescence des cas de viol à N’Djamena, quel est l’avenir de nos enfants?“.

Women Power, une association des jeunes filles et femmes leaders du Tchad s’est donnée comme mission de lutter contre les inégalités basées sur le genre et les violences basées sur le genre; promouvoir le leadership féminin et l’autonomisation de la femme tchadienne ainsi que l’alphabétisation des femmes rurales.

En fait, motivent les initiatrices, depuis un certain temps, le Tchad fait face à une insécurité sans précédent occasionnant des assassinats, des vols à main armée ainsi que des viols. Des femmes, des jeunes filles ainsi que des enfants sont violés par des personnes sans foi ni loi qui n’ont aucun respect pour la dignité humaine. Le comble, est que ces personnes ne craignent ni la justice humaine ni celle de Dieu.

D’après la présidente de cette association Wouténé Mélissa, le cas de viol le plus récent qui a fait le tour des réseaux sociaux et qui a marqué les esprits est celui de ces fillettes âgées d’environ 5 à 6 ans par leur enseignant. “Ce cas n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, mais celui-ci est si choquant car cet acte est posé dans un lieu censé être un cadre éducationnel“, déplore-t-elle.

Cette journée portes ouvertes qui est accès sur le thème “recrudescence des cas de viol dans la ville de N’Djamena, quel avenir pour nos enfants ?” a pour objectif de sensibiliser la population de Bakara en général et les jeunes filles et femmes en particulier sur les conséquence du viol et les actions à mener pour parvenir à son éradication.

Wouténé Mélissa de relever que “si les cas de viols sont toujours observés dans notre société, c’est bien parce que dans la plupart des cas, les auteurs ne sont pas punis à la hauteur de leurs forfaits”. Les parents ne sont pas exempts de reproche car il y a des parents qui préfèrent se taire pour soit disant “préserver l’honneur de la famille ou de leur fille”.

Cette journée portes ouvertes est la première activité de cette association et est marquée par des présentations chorégraphiques des enfants du centre d’accueil Dakouna Espoir.

Mariam Hassan Lawane, stagiaire