Depuis le début du mois d’avril, la morgue du centre hospitalier universitaire de N’Djamena est débordée.

Conçu pour recevoir et stocker des corps sans vie, la morgue offre un environnement contrôlé pour la conservation des cadavres. A N’Djamena, la capitale, quatre structures sanitaires étatiques disposent de morgue. Celle du centre hospitalier universitaire de référence nationale (CHU-RN) est celle qui a une grande capacité d’accueil. Mais depuis le début du mois d’avril, les casiers de cette morgue sont saturés.

Selon le Directeur général du CHU-RN, Pr Ibrahim Hamat, cette structure dispose de 52 casiers pour la conservation des corps. “Aujourd’hui, on se retrouve avec 84 corps. Ce qui est au-delà de la capacité d’accueil“, fait-il savoir. Toujours d’après lui, ce debordement est lié à la réception des corps provenant d’autres localités du pays.

Pour la prise en charge de ces corps en surplus, le CHU-RN utilise différentes méthodes de conservation qui sont entres autres : la glace carbonique, l’équipement réfrigérant et la thanatopraxie. En attendant, informe Pr Ibrahim Hamat, les travaux d’extension et d’aménagement sont envisagés par les autorités pour pallier à cette situation.

Boya Julia