Depuis le début du mois d’avril, les hôpitaux de N’Djamena enregistrent un taux de mortalité très élevé. La morgue du centre hospitalier universitaire de référence nationale (CHU-RN) de N’Djamena est débordée. Dr Annour Mahamat Abdel-aziz, chef de service des infirmiers et chef de département clinique au CHU-RN donne les raisons des cas de décès élevés et les conduites à tenir face à la canicule.
La morgue du CHU-RN ne peut contenir les corps à cause d’un nombre élevé des cas de décès. Ces cas sont enregistrés entre le mois de mars et avril, période où la chaleur est forte au Tchad. Selon Dr Annour Mahamat Abdel-aziz, chef de département clinique au CHU-RN de N’Djamena, la canicule est ce qui explique en partie l’augmentation des cas de décès.
“Nous sommes en train de vivre une période un peu difficile, c’est la période de la canicule qui est très particulière cette année. Nous la vivons difficilement dans toute la sous région. Ceux qui la vivent difficilement sont les personnes âgées qui ont des maladies chroniques, par exemple l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance cardiaque, l’insuffisance rénale“, explique Dr Annour Mahamat Abdel-aziz.
À la question de savoir quelles sont les dispositions à prendre en cette période de canicule, Dr Annour Mahamat Abdel-aziz conseille “de beaucoup boire de l’eau, d’éviter de sortir sous le soleil ardent et de porter des habits en coton”. Les personnes âgées doivent restés dans des endroits frais, exhorte-t-il.