Des produits d’origine douteuse sont de plus en plus utilisés par les femmes vendeuses de poissons sur différents marchés de N’Djamena pour la conservation. Ces produits sont parfois des substances chimiques qui sont dangereuses pour la santé humaine.

À N’Djamena, l’utilisation de ces produits soulève de sérieuses préoccupations en matière de santé publique et de sécurité alimentaire. En effet, les poissons conservés par ces substances peuvent présenter des risques pour la santé des consommateurs, notamment en augmentant le risque de maladies comme le cancer ou les troubles neurologiques.

Pour ces vendeuses, les produits permettent de conserver le poisson un tant soit peu. “Le poisson vient de la province du lac, à plusieurs centaines kilomètres de N’Djamena. Nous, revendeuses, avons des soucis pour la conservation, car, il n’y a pas d’électricité dans la ville de N’Djamena. En réalité, nous utilisons plusieurs produits pour la conservation. Chacun veut le poisson qui sort fraîchement du lac“,  explique une vendeuse.

Ce dernier temps, nous n’avons pas de clientèle, nous faisons des pertes. Le produit que vous voyez en rouge là est notre secours. Nous achetons dans les boutiques, cela coûte autour de 300 FCFA à 500 FCFA. Mais je pense que ce produit n’est pas toxique, car personne n’est venu se plaindre ici“, renchérit Falmata.

Rencontré, Josué, un consommateur, souligne que le gouvernement doit sensibiliser le grand public sur les dangers liés aux produits utilisés par ces femmes vendeuses pour la conservation des poissons.

Enfin de compte, il est essentiel de sensibiliser le grand public aux dangers liés à l’utilisation des produits toxiques sur les poissons et de promouvoir des alternatives plus durables et respectueuses de l’environnement pour garantir la santé et la sécurité alimentaire de tous“, interpelle-t-il.

Face à ces dangers, il est crucial que les autorités réglementent et contrôlent l’utilisation des produits pour la conservation des poissons. Les consommateurs doivent également s’informer sur l’origine des poissons qu’ils achètent et privilégier les produits issus d’une aquaculture responsable et respectueuse de l’environnement.