Confirmée le 4 janvier par la Cour suprême, la condamnation pour diffamation de l’opposant sénégalais, Ousmane Sonko, compromet sa candidature à l’élection présidentielle.

Le procès avait opposé en mai dernier l’opposant au ministre du Tourisme. La Cour d’appel avait alors donné raison au ministre, condamnant Ousmane Sonko à six mois de prison avec sursis pour diffamation et à 200 millions de dommages et intérêts.

La décision de la Cour suprême, rapporte RFI, est tombée tard dans la soirée “après 12 heures d’audience’’.

La défense de l’opposant a plaidé une “exception d’inconstitutionnalité, c’est-à-dire qu’ils ont demandé à ce que la Cour suprême se dessaisisse de l’affaire en faveur du Conseil constitutionnel’’, informe RFI. Elle a aussi demandé la cassation de l’arrêt de la Cour d’appel, ‘’avançant de nombreux vices de procédure’’.

Avec la confirmation de la Cour, Ousmane Sonko ne pourrait pas se présenter à la présidentielle même si ses partisans ne désarment pas.