Au Tchad, les femmes sont les plus touchées par le VIH/Sida.  

La célébration de la journée mondiale de lutte contre le VIH/Sida ce 1er décembre est l’occasion de faire un état des lieux de la maladie. La situation de pauvreté que vit la population mondiale rend difficile la gestion de la riposte au VIH.

Au Tchad, il est observé un grand nombre de travailleuses de sexe dont de jeunes filles qui recherchent des personnes capables de les aider financièrement en échange des relations sexuelles. Bien qu’il y ait une baisse de 31% de nouvelles infections depuis 2010, l’ONUSIDA estime qu’il y en a eu 5200 en 2019.

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Le taux de prévalence du VIH est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, atteignant 1,8% contre 1,3%. Chez les jeunes de 15-24, ce taux s’élève à 1,4% chez les femmes contre 0,7 chez les hommes.

En ce qui concerne la prévention, les préservatifs sont en général utilisés lors des premiers rapports sexuels, mais souvent abandonnés par la suite. « Ce qui entraine de nouvelles infections au VIH. Les femmes sont toujours largement désavantagées lorsqu’elles négocient l’utilisation du préservatif, et doivent  consentir souvent à avoir des rapports non-protégés si elles veulent garder ce partenaire », rapporte le Programme sectoriel de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles.