Au Tchad, la lutte contre le Vih/Sida connait des avancées.

Le Tchad, à l’instar d’autres pays du monde, célèbre le 1er décembre, la journée mondiale de lutte contre le Vih/Sida. Commémoration placée sous le thème : « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, mettre fin aux pandémies ».  En prélude à cette célébration, la secrétaire générale adjointe du ministère de la Santé publique et de la Solidarité nationale, Mbaidedji Dekandji Francine, a fait ce 30 novembre, un état des lieux de la maladie.

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La menace du VIH/SIDA plane toujours sur l’humanité quarante après le signalement des premiers cas. Aujourd’hui, estime Mbaidedji Francine, l’engagement de mettre fin au Sida à l’horizon 2030 connaît un retard. « Ce retard n’est pas imputable à un manque de connaissances ou d’outils pour vaincre le Sida, mais à des inégalités structurelles qui entravent les solutions efficaces de prévention  et de traitement du Vih », souligne-t-elle.

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Selon les données du ministère de la Santé publique, depuis 1986, la tendance de la maladie est en régression. La prévalence de la maladie est passée de 3,3% en 2005 à 1,1% en 2020 ; les nouvelles  infections  et les décès sont réduites respectivement de 31% et 47% entre 2010 et 2020, tandis que la stigmatisation et discrimination envers les personnes infectées sont réduites de 31% entre 2013 et 2021. Cependant, chez les adolescents et les jeunes, la tendance est restée constante depuis 10 ans, autour de 1,1%.

Le Tchad compte actuellement 80.220 personnes sous traitement antirétroviral.