Ouverts le 27 février dernier à N’Djamena, les travaux de l’atelier de revue à mi-parcours du projet de renforcement de la performance du système de santé (PRPSS) ont pris fin ce 13 mars.

Cette revue visait à évaluer les performances des activités menées dans le cadre de ce projet, faire des ajustements, réorienter si nécessaire les actions mais aussi à trouver de solutions aux difficultés rencontrées.

Après deux ans et demi de mise en œuvre du projet, le consultant, Dr Cheikh Tidjane Sall, relève un meilleur réinvestissement d’une partie des subsides ; une amélioration dans la qualité des services de santé ; une amélioration dans l’utilisation des services de santé par les communautés.

Il recommande en outre de mesurer l’impact de l’intervention des agences sur le terrain (livraison des produits et leur accessibilité par des enfants) ; faire une étude analytique sur l’utilisation des produits agricoles issues des semences certifiées sur la nutrition et leurs incidences sur les indicateurs du projet relatifs à la nutrition ; élaborer une stratégie de sortie du PRPSS ; poursuivre les initiatives entreprises afin de garantir la durabilité des activités du projet ; etc.

Durabilité, aspect sur lequel a insisté le représentant de la Banque mondiale, Kofi Amponsah qui demande que des stratégies soient développées pour que les actions du projet soient visibles même au-delà de la période de la mise en œuvre.

Clôturant la revue, le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim a exprimé sa reconnaissance à la Banque mondiale qui ne cesse d’accompagner le ministère dans sa vision d’asseoir un système de santé performant. Il n’a pas manqué d’encourager les délégués sanitaires provinciaux qui sont les premiers acteurs de mises en œuvre des activités dudit projet.

A savoir, le projet de renforcement de la performance du système de santé (PRPSS) lancé en 2021 pour 5 ans et financé à hauteur de 265,5 millions de dollars par la Banque mondiale vise à accroitre l’utilisation et la qualité des services de santé avec un accent particulier sur la santé de reproduction, la santé maternelle infantile, des adolescents et les services de nutrition pour la population du Tchad et en cas d’évènement d’urgence, fournir une réponse immédiate efficace. Il couvre 12 provinces notamment le Mandoul, l’Ennedi Est, le Guéra, le Mayo-Kebbi Est, la Tandjilé, le Batha, le Logone oriental, le Wadi Fira, le Moyen-Chari, le Salamat, le Lac et le Kanem.