Il s’est ouvert ce 27 février à N’Djamena, un atelier de revue à mi-parcours du projet de renforcement de la performance du système de santé. C’est le ministre de la Santé publique, Dr Abdelmadjid Abderahim qui a lancé les travaux.

Le projet de renforcement de la performance du système de santé lancé en 2021 pour 5 ans et financé à hauteur de 265,5 millions de dollars par la Banque mondiale vise à accroitre l’utilisation et la qualité des services de santé avec un accent particulier sur la santé de reproduction, la santé maternelle infantile, des adolescents et les services de nutrition pour la population du Tchad et en cas d’évènement d’urgence, fournir une réponse immédiate efficace. Il couvre 12 provinces notamment le Mandoul, l’Ennedi Est, le Guéra, le Mayo-Kebbi Est, la Tandjilé, le Batha, le Logone oriental, le Wadi Fira, le Moyen-Chari, le Salamat, le Lac et le Kanem.

L’objectif de ce bilan à mi-parcours, selon le représentant de la Banque mondiale, Kofi Amponsah, est de voir si les fonds sont bien utilisés ; d’évaluer les performances des activités menées dans le cadre de ce projet et voir si elles permettront d’atteindre les objectifs fixés. Cette analyse permettra de faire des ajustements, réorienter si nécessaire les actions mais aussi de trouver de solutions aux difficultés rencontrées.

Le ministre de la Santé, Abdelmadjid Abderrahim a demandé aux participants d’être très attentifs afin de relever les failles et les goulots d’étranglements dans la mise en œuvre du projet. Il a demandé que les responsabilités soient clairement situées que ça soit au niveau central ou décentralisé. « Il n’y a pas de sujet tabou au cours de cet atelier », incite-t-il. Il n’a pas manqué de remercier la Banque mondiale pour son soutien au moment où le pays a fait face aux crises sanitaires notamment la Covid19.