En prélude à la campagne nationale de vaccination contre la poliomyélite, la Direction de la vaccination du ministère de la Santé publique a organisé une rencontre d’information et d’échange avec les journalistes sur cette question.

C’est dans le but d’informer suffisamment les journalistes sur la poliomyélite et la campagne de vaccination contre cette maladie qui aura lieu du 10 au 12 novembre 2023 afin que ces derniers puissent relayer à travers leurs différents canaux l’information aux populations que cette rencontre est organisée. Une vingtaine de journalistes représentant une dizaine d’organes de presse ont pris part à cette rencontre.

Selon le chef service adjoint de planification et communication de la direction de la vaccination, Ediman Ngomdebaye, le Tchad s’apprête à organiser une campagne de vaccination de qualité contre la poliomyélite en réponse à une circulation locale de 10 virus orphelins enregistrés après le deuxième passage de vaccination qui a eu lieu en juin 2023 (le premier passage de l’année s’est déroulé en mai). Cette campagne en préparation, qui est le troisième passage, aura lieu du 10 au 12 novembre avant une dernière campagne qui se tiendra du 2 au 4 décembre 2023. Cette dernière sera couplée à la supplémentation en vitamine A et le mébendazole et l’identification des zéros doses.

Pour le chef service adjoint de planification et communication, il est nécessaire que ces campagnes soient de bonne qualité du fait de la présence de beaucoup de réfugiés notamment des Soudanais qui sont une population à haut risque, des nomades mais aussi de la fébrilité de la vaccination le long des frontières. C’est en sens, que dit Doumdé Fréderic, consultant en communication et plaidoyer à la direction de la vaccination, les journalistes sont invités à s’impliquer pour cette cause et être des ambassadeurs pour relayer le message de sensibilisation pour une adhésion totale de la société. 5.200.000 enfants sont ciblés par ces campagnes.

Les préoccupations des professionnels des médias au cours des échanges ont porté sur les effets secondaires du vaccin administré, les conséquences du surdosage du vaccin mais aussi ont plaidé pour que les organes de presse soient soutenus financièrement pour leur permettre d’accompagner la direction dans ses activités de sensibilisation.

Pour les techniciens, les effets secondaires du vaccin peuvent être la fièvre ou le mal de tête et ne doivent pas inquiétés les parents car ceci est normal et que le fait de prendre plusieurs doses en un passage n’est néfaste pour un enfant. La poliomyélite, insistent-ils, qui est une maladie invalidante n’a pas jusqu’à ce jour un traitement et le seul moyen de lutte demeure la vaccination.