À Am-timan, chef lieu de la province du Salamat, le mot d’ordre de grève lancé par la plateforme syndicale revendicative n’est pas observée par la grande partie des enseignants du secteur public. Pour beaucoup d’enseignants, l’appel à la grève de la plateforme syndicale revendicative est surprenant.

À Aboudeïa comme à Haraze, le même constat est fait dans les établissements scolaires publics. Pour le vice-président du comité de crise des enseignants, Mahamat Saleh Adoum, ce refus de suivre à la lettre l’appel du bureau exécutif du SET contesté doit interpeller.

Bon nombre enseignants se disent surpris de voir l’Union des syndicats du Tchad (UST) appeler à la grève pour réclamer la baisse du prix de carburant. Pourtant, disent-ils, ça fait déjà plusieurs mois qu’à Am-timan le prix d’essence varie entre 1 500, 2 000 et 2 500F.  “Ce n’est pas aujourd’hui qu’on doit arrêter ou suspendre les activités pédagogiques et observer la grève”, rejettent-ils.