Le Barh Azoum, fleuve saisonnier qui prend sa source au sud-Soudan et alimenté par les eaux des montagnes de Djabal-mara vient de regagner son lit au niveau d’Amtiman ce matin 5 juillet surprenant ainsi les planteurs qui se rendaient aux champs et les éleveurs qui ont de la peine à traverser.   

Avec la montée du fleuve Barh Azoum, la ville d’Amtiman est désormais coupée des autres départements comme Haraze-Mangueigne et même le Lac Iro dans le Moyen-Chari.  

La population a afflué massivement au bord du fleuve pour constater l’évolution du niveau du fleuve. Certaines personnes se sont mis à se barboter dans l’eau.

Pour l’instant, il n’y a pas de grande inquiétude car le débit est faible à cause de l’agrandissement du lit du fleuve ces dernières années ainsi que du retard des pluies.

Le fleuve se déverse dans la nature pour arroser les cent mille (100.000) hectares cultivables de la plaine d’Amjallat à la satisfaction générale des planteurs de béré- béré.