A l’issue d’une assemblée générale tenue le 4 avril, le Syndicat des agents du ministère de l’Elevage, cellule syndicale du Centre de contrôle de qualité des denrées alimentaires (CECOQDA), a lancé un préavis de grève allant du 8 au 16 avril. Si certaines revendications sont en train d’être traitées, d’autres, par contre sont impossibles à prendre en compte, selon le directeur général dudit Centre, Pr Soudy Imar Djibrine.

‘’Traitement inhumain et dégradant’’. Des mots forts employés par les agents de la cellule syndicale du CECOQDA pour décrire leurs conditions de travail.

Dans un communiqué du 4 avril, ces agents ont réuni en 7 points leurs revendications. On peut lire, entre autres, les avancements et le rappel des arriérés des avancements de l’année 2023 et 2024 ; le paiement sans conditions des arriérés de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) des années 2013 à 2019 et celles de 2023 et du 1er trimestre de 2024 ; l’augmentation des salaires.

En réponse à ces revendications, le directeur général du CECOQDA, Pr Soudy Imar Djibrine, informe qu’un comité a été mis en place pour statuer sur les dossiers à faire avancer.

S’agissant des arriérés de la CNPS, Pr Soudy Imar Djibrine, assure que depuis son installation à la tête du Centre, il n’y a pas d’arriérés.

Toutefois, poursuit-il, si la marge budgétaire le permet, son institution verra dans quelles mesures ces arriérés enregistrées sous ses prédécesseurs pourraient être épongés.

Par rapport à l’augmentation des salaires, Pr Soudy Imar Djibrine, dit que le budget du CECOQDA ne le permet pas.

Le directeur général du CECOQDA détaille que les techniciens reçoivent trimestriellement des frais de couverture sanitaire ( la cellule exige un versement mensuel) ; le personnel d’appui a du carburant, etc.

‘’Les techniciens du CECOQDA sont les plus gâtés. Ils ont une indemnité de 250.000 F par mois, hormis le salaire qui est régulier. Le personnel d’appui a du carburant. Je ne vois pas où se trouve ce traitement dégradant’’, répond-il.

Le CECOQDA dit poursuivre le dialogue avec la cellule syndicale. Du côté de cette dernière, l’on menace d’entamer une grève sèche et illimitée si les revendications ne sont pas prises en compte.