Après plusieurs jours de démonstration culturelle et artistique, la 9e édition du festival international des arts et culture, a pris fin, dans la soirée du 01 juillet. Retour sur les grandes lignes de cet événement.
Pendant plus d’une semaine, les Massa du Tchad et du Cameroun ont passé en revue tous leurs savoir-faire artistiques et culturels. La danse et l’habillement de l’homme et de la femme Massa ont été exposés au public. C’était un rendez-vous important pour la jeunesse qui devra prendre le relais de la transmission et de la pérennisation des us et coutumes positifs», a déclaré le ministre camerounais des arts et de la culture, Bidoung Kpwatt Pierre Ismaël.
De façon unanime, ces frères et soeurs divisés par le fleuve Logone ont reconnu et mis à nu les défis qui leur sont communs. Il s’agit d’abord du défi de l’unité de l’homme Massa. Ensuite du défi du dialogue inter-ethnique et enfin, le défi de la défense de la personne humaine, sans oublier le défi politique.
Au regard de tous ces défis, ils ont pris quelques résolutions. Ils ont émis le besoin de voir le Labana, (une sorte d’initiation réservée aux jeunes hommes Massa) s’adapter au contexte moderne en prenant en compte les sensibilités des religions chrétienne et musulmane. Aussi, il faut faire du “Labana” un outil de développement susceptible de contribuer au maintien de la paix et de la cohésion sociale, ont-il souhaité. La question du développement de la lutte traditionnelle n’a pas été laissée de côté. Ce sport traditionnel doit être rétabli dans la culture Massa afin de le développer comme un sport olympique.
Durant ce festival, des jeunes filles et femmes ont bénéficié des formations sur la culture entrepreneuriale et la santé reproductive. Pour la 10e édition, le rendez-vous est donc pris en 2025, à Bongor.