Dans le cadre des efforts continus visant à revitaliser l’Union africaine (UA) et à la repositionner en tant qu’actrice clé dans la réalisation de la vision de l’Agenda 2063 pour le continent, il s’est tenu ce 8 février, une réunion virtuelle du comité de pilotage de la réforme de l’Union africaine, sous la présidence du président rwandais Paul Kagamé, président dudit comité.

Le Tchad est représenté à ce comité de pilotage composé de 9 experts africains, par l’Ambassadeur Mariam Mahamat Nour. L’ordre du jour de la réunion virtuelle a porté sur le rapport final du président Paul Kagamé sur les réformes institutionnelles de l’Union africaine qui sera soumis au prochain sommet  qui aura lieu les 17 et 18 février 2024 à Addis Abeba.

Des sujets allant de l’évaluation des progrès réalisés jusqu’à la discussion sur les défis persistants et les prochaines étapes à entreprendre ont été abordés lors de cette réunion. Au cœur des délibérations se trouvait la question des progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes institutionnelles. Les participants ont examiné les initiatives en cours et ont souligné l’importance de maintenir la dynamique et l’élan nécessaires pour faire avancer le processus de réforme.

La réunion n’a pas seulement été l’occasion de célébrer les succès, mais aussi de reconnaître les défis persistants qui entravent le chemin vers une UA réformée et efficace, a fait savoir Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine (UA). C’est d’ailleurs pour cela que des discussions ont eu lieu sur les obstacles rencontrés.

Parmi les thèmes récurrents figuraient l’importance de l’engagement continu des États membres et des partenaires externes dans le processus de réforme. La participation active de toutes les parties prenantes a été identifiée comme un élément essentiel pour garantir le succès et la durabilité des réformes entreprises. Dans ses remarques, Mme Mariam Mahamat Nour a souligné l’importance de rester résolument engagé dans la voie du changement et surtout ce que doit faire l’Union africaine pour réintégrer les Africains avec leur organisation. Pour elle, l’Afrique est à un moment décisif de son histoire et qu’en unissant les forces et en restant fidèles à la vision commune que les africains peuvent surmonter les défis et réaliser pleinement le potentiel de l’Union Africaine.