Ce 19 octobre 2023, la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé la libération de l’ex-chef de milices centrafricaines anti-balaka, Maxime Mokom, en raison de l’abandon des charges par l’accusation, justifiée par l’indisponibilité de témoins. Il était accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis en 2013 et 2014 en République Centrafricaine (RCA).

Les charges qui pesaient contre ce milicien faisaient l’objet de vingt chefs d’accusation pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre, commis en 2013 et 2014 en République Centrafricaine. Mais le procureur a décidé de retirer les charges portées contre lui pour manque des preuves nécessaires pour obtenir sa condamnation. Selon le procureur général de la CPI Karim Khan, les témoins clés de l’affaire ne sont « plus disponibles », sans donner plus de précisions.

L’ex-milicien avait été arrêté au Tchad en mars 2022. En septembre, il a été jugé coupable par un tribunal de Bangui d’atteinte à la sureté de l’État. La justice centrafricaine l’a condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité.

Avec RFI