L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé du 24 au 25 août, à N’Djaména, un atelier de capitalisation des acquis du projet’’ renforcement de la gouvernance de la migration de la main d’œuvre au Tchad’’.

Le Tchad a ratifié la convention internationale sur la protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles en février 2022.

Pour répondre aux exigences qui découlent de cet engagement, le pays a décidé de domestiquer cette convention en mettant sur pied un Comité technique interministériel chargé de l’élaboration d’un projet de loi, portant protection des droits des travailleurs migrants et des membres de leurs familles au Tchad.

Avec l’appui de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le comité a identifié et conduit plusieurs actions qui ont permis d’élaborer un premier projet de loi et de son décret d’application. Des membres du comité ont notamment effectué deux voyages d’études au Niger et en Egypte.

Le Tchad a ainsi bénéficié d’expériences en matière de protection des travailleurs migrants.

Sur la base d’un manque de connaissances constaté par le comité sur les dynamiques et la gouvernance de la migration de la main-d’œuvre au Tchad, une étude de recherche qualitative et sensible au genre a été lancée, recueillant des recommandations pour l’État, les employeurs et les travailleurs migrants au Tchad.

Au gouvernement, il est recommandé de faciliter l’obtention des autorisations de travail au Tchad pour les étrangers ; créer un centre d’insertion des migrants, etc.

Aux employeurs, le comité demande l’établissement des contrats écrits et justes ; le respect des employés migrants et du contrat social, etc.

Quant aux migrants, il leur est recommandé d’avoir un métier et de disposer des informations sur le Tchad avant d’y migrer ; d’être en règle et respecter les lois du pays d’accueil, etc.

Les participants à cet atelier ont exprimé le vœu de voir voté le texte protégeant les travailleurs migrants et leurs familles.