Lors de la 22 édition de la Commission nationale d’affectations et de mutations (CONAM) tenue du 28 au 31 août à N’Djaména, les gestionnaires du système éducatif ont proposé l’augmentation des frais de scolarité. Proposition faite par la majorité et à la laquelle se plie le Syndicat des enseignants du Tchad (SET).

Dans le souci d’améliorer la qualité de l’enseignement, les participants ont proposé pour le cycle primaire, 2500 F pour l’inscription et 500 par trimestre. Pour le collège d’enseignement général, 3000 pour l’inscription et 3000 par trimestre. Pareil pour les lycées d’enseignement général.

Au niveau des lycées techniques, les frais proposés sont les plus élevés : 10.000 F pour l’inscription et 5000 par trimestre. Des propositions soutenues par le ministre de l’Education nationale, Moussa Kadam.

Les montants proposés par la CONAM ont « un peu diminué » par rapport aux « rumeurs » qui circulaient avant la tenue de la 22e édition de la Commission nationale d’affectations et de mutations (CONAM), dit Djasrabaye Ngaba Kit, chargé de revendications du Syndicat des enseignants du Tchad (SET).

Cette proposition d’augmentation n’a pas acquis l’adhésion du SET, qui s’y plie tout de même. « Le SET a commencé par émettre son désaccord avant la 22e édition de la CONAM. Et même pendant la CONAM. La majorité a décidé et c’est la démocratie. Sur plus de 200 personnes qui étaient dans la salle, le SET n’avait que deux représentants. Il ne peut contester ce que la majorité a décidé. Cette majorité est constituée des Tchadiens qui sont conscients des problèmes de l’éducation nationale et du porte-monnaie des parents », confie Djasrabaye Ngaba Kit.

L’article 9 de la loi 16 dispose que l’enseignement public est gratuit.