Le parti Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT- le Réveil), a tenu son meeting le 19 mars lançant officiellement sa campagne. La paix, la formation, l’emploi et la promotion de la femme rurale sont les axes fort du programme politique du parti.
Devant de milliers de militants et la presse, le président du parti Rassemblement national des démocrates tchadiens (RNDT), Pahimi Padacke Albert, a enfilé sa tenue du parti pour s’exprimer sur son programme politique. A l’entame de son discours a laissé entendre, “nous sommes ici ce soir pour dire aux Tchadiens qui disent dans les quartiers Iyina, Wakit Tama, trop c’est trop… que le temps du changement est arrivé”.
Sous des applaudissements, le président du parti RNDT, symbolisé par le coq blanc, Pahimi Padacke Albert a tenté de convaincre ses militants en s’appuyant sur le tissu social. “Ce que les tchadiens veulent c’est la paix. Une paix sans les armes. C’est quoi la paix lorsque dans un même village des milliers de compatriotes s’entretuent dans des conflits intercommunautaires? Le tissu social dans notre pays est déchiré, fracturé…” a t-il ajouté en rassurant ses militants que “c’est à cela que nous voulons répondre“. Dans une chemise blanche, il renchérit, “je vais rassembler le peuple tchadien autour des valeurs républicaines : la justice et l’égalité”
Au cours du meeting, l’homme politique a inscrit dans son programme la formation à l’endroit de la jeunesse. “Je commencerai par la formation qui sera alignée avec les besoins du marché de l’emploi. Autre innovation que je mettrai en place j’introduirai l’anglais comme troisième langues nationales de notre pays”. Sous des ovations de la foule, il a glissé sa vision pour l’enseignement supérieur “j’organiserai les états généraux de l’enseignement supérieur. Ceci pour attirer l’égalité des chances”.
La justice, formation et l’emploi ne sont pas des aspects abordés par le fils Mayo Kebbi. Dans sa paire de lunettes vitre claire, il mentionne la place de la femme. La femme sera au cour du secteur public a t-il précisé. “La promotion de la femme ne sera plus une affaire de pagne de 8 mars, ni un quota arbitrairement accordé aux femmes. Elle doit concerner la femme rurale”.