La rentrée administrative dans les établissements scolaires est prévue pour le 15 septembre. A quelques jours de cette date, les administrateurs sont dans les préparatifs.

En cette matinée du 12 septembre, la cour du lycée Félix Eboué est calme. Des jeunes jouent au football. Les grands arbres sont élagués, permettant une vue globale des différents bâtiments de ce grand lycée. Dans certains bureaux ouverts, des élèves y passent pour retirer leurs relevés de notes des examens passés.

Nous sommes tous là. On attend le 15. En amont, on réfléchit sur les emplois du temps, les listes des classes. On attend donc le 15 pour asseoir le grand plan d’action’’, détaille Dingamnayal Sayam, proviseur du lycée scientifique.

De l’autre côté du fleuve Chari, dans le 9e arrondissement de N’Djaména, les préparatifs vont bon train au lycée-collège Agora. Là, une partie de la cour est occupée par l’eau. Grâce à un groupe électrogène, les administrateurs de ce lycée essayent d’oublier les coupures intempestives d’électricité.

C’est la période de publicité pour les inscriptions et réinscriptions. Bientôt, on va nettoyer les salles’’, informe Ngamsou Gilbert, directeur des études, déplorant un faible engouement des parents.

Dans ce lycée, les enseignants ont une longueur d’avance. “Tous les enseignants ont leur emploi du temps depuis fin août’’, se félicite-t-il.

A quelques mètres du lycée Agora, il y a le lycée public de Walia. S’il y a des va-et-vient des administrateurs, ceux-ci disent n’être situés sur rien.

Il n’y pas encore les affectations, les nominations. On ne sait pas le montant des frais de scolarité ; on ne sait si les lycées scientifiques et littéraires seront fusionnés’’, se désolent quelques-uns rencontrés.

D’ici la fin de la semaine, ils espèrent avoir des informations claires à leur disposition issues de la 22e édition de la Commission nationale des affectations et mutations (CONAM).