Dans les multiples revendications de la population de Sandana et du Moyen-Chari en général, figure le départ de certaines autorités administratives et militaires de la zone. Voici les neuf qui sont clairement citées.

En tête de ces personnalités figure le gouverneur de la province du Moyen-Chari, Ali Ahmat Akhabach. Ensuite, celles dont les noms suivent sont:

  • Mahamat Ahmat, commandant du sous-groupement de la GNNT (Garde nationale et nomade du Tchad) ;
  • Albir Dagache, commandant titulaire de la Compagnie de la Gendarmerie de Sarh ;
  • Adoum Brahim, commandant adjoint de la Compagnie de Sarh ;
  • Mahamat Gamar Nimir, commandant de la Légion de Gendarmerie de Sarh ;
  • Bichara Abakar, Commandant de la Brigade de Koumogo et son adjoint ;
  • Hisseine, commandant de Groupement de Gendarmerie de Sarh ; 
  • Com Box de Sarh ;
  • Bokit, délégué de la Police de Sarh. 

La population les accuse de laxisme, de complicité dans la tuerie qui a fait 12 morts au village Sandana par Koumogo.