Le président français Emmanuel Macron annoncera selon l’AFP, mercredi, la fin de l’opération Barkhane. L’annonce se fera lors de son déplacement   à Toulon pour présenter la nouvelle « Revue nationale stratégique ».

Les vagues de sentiments anti français qui se sont amplifiées au Sahel ces dernières années ont certainement obligé la France à changer de stratégies.

Les brouilles diplomatiques entre Paris et Bamako, les coups d’Etat au Burkina Faso et la situation au Tchad ont rendu le contexte délétère au point de ne pas favoriser une bonne synergie d’action.  

Mais l’achèvement de l’opération ne signifie nullement le départ de l’armée française de certains pays du Sahel. Selon nos confrères du Figaro, l’armée française ne quittera toutefois pas le Niger, le Tchad ou le Burkina Faso, où elle est toujours présente. Quelques 3000 soldats sont encore déployés.

« Le principe est de réduire l’exposition de nos forces en Afrique », poursuit-on dans l’entourage du président en évoquant plusieurs formes de partenariat : appui, renseignement, formation, accompagnement des armées locales.

« Les opérations vont se poursuivre mais pas sous la forme d’une nouvelle opération française », dit-on à l’Élysée en confirmant la fin de la logique « d’opération extérieure », celle d’une intervention militaire nationale à l’étranger.

Les actions françaises s’inscriront dans le cadre d’opérations menées par les armées nationales. La présence française n’aura donc pas de nouveau nom… Les nouvelles modalités des interventions sont cependant encore à discuter avec les partenaires de la France au Sahel.