Par un point de presse animé ce lundi 11decembre, le conseiller à la communication du Premier ministre et porte-parole de la primature, Martin Inoua Doulgué a fait une mise au point relative à la sortie du comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad (SET), une sortie qu’il qualifie de “hasardeuse et outrageuse” à l’encontre du Premier ministre, Saleh Kebzabo. Un point de presse qui a lieu dans les locaux de l’Office national des médias audiovisuels (Onama).

C’est en sa qualité de porte-parole de la primature, que Martin Inoua Doulgué s’est adressé au comité de crise du syndicat des enseignants du Tchad , pour réfuter leur allégation selon laquelle, le Premier ministre aurait dit que ses enfants ne fréquentent pas au Tchad.

Pour lui, ce comité de crise est illégal et tient des propos mensongers. « Ce comité de crise , illégitime et illégal, ne se situe plus dans le registre de revendication syndicale , mais se mue en une officine obscurantiste servant des intérêts particuliers. Pour atteindre les objectifs de ses membres, un certain Faustin Djimhoudouel et ses complices ont, non seulement travesti les propos du Premier ministre, mais se sont également illustrés dans des mensonges en lui attribuant des propos qu’il n’a jamais prononcés », s’est exprimé, Martin Inoua Doulgué, porte-parole de la primature

Il a ainsi réfuté leur allégation en disant que « c’est une allégation totalement mensongère dont seuls les auteurs en connaissent les raisons. Car le Premier ministre a tout simplement dit qu’il n’aurait plus d’enfants à l’école »

C’était une occasion pour lui d’affirmer que le Premier ministre Saleh Kebzabo est préoccupé par la cessation des activités scolaires à cause de la grève, et avait rencontré les membres du comité de crise malgré leur illegitimité et leur illégalité. « C’est à l’issue de ces rencontres que l’on a découvert la mauvaise foi de ces personnes », dit-il.

Il ajoute qu’en situation de grève, les grévistes ne peuvent pas prétendre à un salaire. « Dans le but de vouloir accomplir leur dessein machiavélique, les usurpateurs ont accusé le Premier ministre d’inciter à la révolte populaire. Quelle contradiction ! Par cette insinuation , ces imposteurs ont fait montre de leur mauvaise foi et de leur dessein macabre de servir des intérêts personnels et politiques de leurs maîtres tapis dans l’ombre », a-t-il ajouté

Selon lui, le premier ministre reste disposé à discuter avec tous les acteurs de l’education nationale dans le respect mutuel mais aucun chantage ne sera toléré et appelle tous les enseignants au dialogue et à reprendre le travail à l’effet de permettre aux enfants d’étudier. Ce qui constituera à respecter leur part de contrat contenu dans le pacte social.