En vacance parlementaire à Sarh, le Conseiller national de transition, Romadoumngar Felix Nialbé, président de l’URD (Union pour le renouveau et le développement) a animé le 12 août 2023, une conférence de presse. Conférence relative à la vie de son parti et aux questions d’actualité.

D’entrée de jeu, Romadoumngar Félix Nialbé a précise que depuis sa création, son parti a toujours été pour l’Etat unitaire décentralisé. « Aujourd’hui c’est vrai que la forme décentralisée n’a pas totalement réussi. Par exemple les employés de la mairie de Sarh ont 33 mois d’arriérés de salaire. Mais il est question de renforcer cette forme décentralisée avec plus de campagne de sensibilisation. Moi je n’ai pas peur de battre campagne pour aboutir à la forme décentralisée et non fédérale car pour cette forme, il faudrait du temps pour faire comprendre cela aux citoyens lambda».

A la question des journalistes quelle lecture fait-il de la révision du fichier électoral, le président national de l’URD a salué les efforts fournis par la CONOREC provinciale et a précisé que tous ses militants et militantes sont prêts à aller à ce référendum qui va permettre aux Tchadiens et Tchadiennes de faire leur choix.

Parlant du retour du président national du parti Les Transformateurs, Romadoumngar Félix Nialbé dit apprécier cela. «Je suis d’accord du retour de mon jeune frère Masra Succès au pays. C’est un acteur politique et il a droit de rentrer au pays pour animer la scène politique tchadienne ».

En ce qui concerne l’insécurité qui refait surface dans la ville de Sarh Romadoumngar Félix Nialbé a indiqué que ce sont les autorités qui ne prennent pas leurs responsabilités. « Comment comprendre qu’on laisse certains individus circuler dans la ville de Sarh et dans certaines cérémonies festives avec des armes ?Je trouve cela regrettable. Il faudrait que les autorités s’assument à assurer la sécurité des personnes et de leurs biens ».

Pour finir, il se dit ravi que la ville de Sarh puisse avoir une Zone économique spéciale. Pour lui, cette zone va absorber la main d’œuvre locale et surtout la jeunesse.