Le coordonnateur du Cadre national de concertation politique (CNCP), Dr Nasra Djimasngar, a fait un point de presse, ce vendredi 29 décembre. C’est une communication à double objectifs.

Deux points ont marqué cette déclaration à la presse du coordonnateur du Cadre national de concertation politique, Dr Nasra Djimasngar. D’abord, le bilan de l’année 2023, surtout dans le domaine politique, ensuite les vœux pour l’année 2024.

Si le peuple tchadien a souhaité faire du Cadre national de concertation politique un instrument au coeur du processus électoral pour un retour à l’ordre constitutionnel, dans son fonctionnement, il y a de quoi s’interroger. Pendant quatre mois, des querelles internes ont bloqué son bon fonctionnement.

«Cette absence ou l’inaction du CNCP a eu des répercussions non seulement sur l’organisation du référendum mais aussi sur le contenu de ces différents textes», fait observer Dr Nasra Djimasngar. Conscient que l’année 2024 est une année électorale au Tchad, Dr Nasra Djimasngar invite ses collègues politiques à une dynamique de travail pour accompagner le vœux du peuple tchadien. Mais pour cela, « les ratés et les insuffisances observées doivent inspirer afin de les éviter dans le futur», encourage-t-il tout en incitant les acteurs politiques à veiller avec abnégation sur les textes applicables. Car, selon lui, c’est en cela que réside la base de la transparence d’une élection.

«Que nos divergences de vue soient réglées par des voies pacifiques à travers des concertations et le dialogue franc tout en se disant que nul ne détient le monopole de la vérité». C’est avec cette phrase qui sonne comme un Conseil que le coordonnateur du Cadre national de concertation politique a bouclé sa communication.