Le métier de la photographie gagne de plus en plus de jeunes, devenant un élément incontournable lors des évènements culturels et cérémonies diverses. Pour Marcel Halndibaye, la photographie n’est pas seulement une passion, mais aussi un moyen de subsistance.

Au Tchad, de plus en plus de jeunes embrassent la photographie, trouvant en elle un moyen de subsistance et d’expression artistique.

Les organisateurs d’évènements connaissent l’importance cruciale des photographes pour capturer l’essence et la beauté de chaque instant. Des festivals culturels aux célébrations traditionnelles, la présence d’un photographe est devenue aussi cruciale que toute autre composante de l’évènement. Leur talent à saisir l’instant, à capturer l’émotion et à raconter des histoires à travers leurs clichés est désormais inestimable.

Marcel Halndibaye est un photographe, cinéaste, entrepreneur, mais surtout passionné des caméras. Après ses parcours scolaires, il a opté pour le chemin de sa passion, après avoir effectué une formation en cinéma et en photographie.

Très jeune, il a eu la chance de côtoyer deux grands acteurs et cinéastes tchadiens qui lui ont permis de tracer son chemin. Dès 2009, il a participé à plusieurs films comme figurant, jusqu’en 2011 où il décroche un rôle comme acteur secondaire dans le film intitulé ”La fille du pasteur”. En 2016, il joue dans le film ”Lorie” comme acteur principal.

Pas après pas, la vie de Marcel prend un changement brusque, il décide de se lancer dans la photographie et achète son premier appareil photo. “J’ai découvert la photographie des évènements qui m’ont plu plus avant des nouvelles perspectives. C’est ainsi que j’ai participé à plusieurs formations par la suite, dont la dernière en date est en janvier 2023 à l’Institut français du Tchad”. Dès lors, Marcel devient le shooter des événements aussi bien à N’Djamena qu’à l’intérieur du pays. Peu à peu, sa curiosité le pousse à découvrir de nouvelles expériences, puis décide de se lancer dans la photographie studio et bien d’autres domaines de la photographie.

“La photographie s’est d’abord présentée à moi comme un loisir, puis une passion qui est vite devenue omniprésente.J’ai donc appris par moi-même les aspects techniques de ce métier. Mais j’ai eu également la chance de croiser la route de photographes, amateurs ou professionnels, tous passionnés avec qui j’ai noué des relations humaines et artistiques qui ont contribué à faire mûrir ma propre pratique”, explique-t-il.

Aujourd’hui rien au monde n’a plus d’importance pour Marcel que la photographie. Il a fait de cette activité sa passion et en même temps son gagne-pain quotidien. « Ce que j’ai à dire à tous ceux qui veulent se lancer dans la photographie c’est de ne pas avoir peur et faire le pas vers ceux qui connaissent bien le métier au lieu de rester à la maison quémander de l’argent tout le temps », conseille-t-il.

Pour de nombreux jeunes tchadiens, la photographie n’est pas seulement une passion, mais aussi un moyen de subsistance. En capturant des moments spéciaux, ils parviennent à transformer leur amour pour l’art visuel en une source de revenu fiable. Cette profession offre également une plateforme pour exprimer leur créativité et partager leur vision unique du monde.

Ainsi, le métier de la photographie au Tchad s’affirme comme une voie professionnelle prometteuse, alliant passion artistique et opportunités économiques pour la jeunesse en quête d’épanouissement dans un monde en constante évolution.