Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, est interpellé ce jeudi 29 juin, par le conseiller national, Brice Mbaïmon Guedmbaye, pour répondre à la question avec débats relative au recrutement des agents de l’Office national des médias audiovisuels (ONAMA).

Placé sous la tutelle du Ministère de la Communication, l’ONAMA est doté d’un personnel et des stagiaires qui, en fonction de leur performance, peuvent être recrutés comme personnel permanent. C’est dans cette optique qu’il accueille des stagiaires pour une durée qui varie généralement entre deux à trois mois selon les services concernés. Parmi les stagiaires, certains finissent par obtenir des contrats de travail au sein de la structure, reconnaît le conseiller Brice Mbaïmon Guedmbaye. Cependant, il déplore qu’en dépit de ces efforts, quelques irrégularités au sein de cette noble structure laissent croire qu’il existe un sentiment de négligence à l’égard de certains stagiaires.

A titre d’exemple, il cite Remadji Mobeel, qui est resté stagiaire depuis 18 ans à l’ONAMA. “Il travaille nuit et jour pour le rayonnement de l’ONAMA et la gloire de ses chefs hiérarchiques. Durant ces années, aucune démarche n’a été entreprise en vue de changer son statut. Remadji Mobeel n’a-t-il pas le droit d’être situé sur son statut ou prétendre à un recrutement? Est-ce une mauvaise foi ou une négligence administrative ?”, interroge-t-il le ministre de la Communication.

En plus de lui, un bon nombre de stagiaires (plus de 40) ont vu leur stage être prorogé de façon répétitive sans espoir de changement après plus de dix (10) ans de stage. Pour les conseillers nationaux, pourquoi continuer à accueillir davantage de stagiaires si I’ONAMA n’est pas à mesure de les gérer efficacement ? Le Conseil National de Transition invite le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, à trouver une réponse à cette inégalité qui ternit l’image de l’audiovisuel tchadien et partant, l’image du pays sur le respect des textes en vigueur.