Les fortes pluies survenues en fin juillet 2022 ont occasionné des inondations dans la capitale tchadienne ainsi que dans certaines provinces. Dans la capitale, 17025 personnes sont affectées selon l’Organisation Internationale pour les Migrations . Elles  sont exposées aux maladies zoonotiques, comme le paludisme et le choléra.

Dans un rapport intitulé ‘’le suivi des urgences’’ produit par l’OIM et rendu public ce 11 aout ayant pour but de recueillir des informations sur les mouvements importants et soudains de populations ainsi que sur des urgences sécuritaires et climatiques, il est ressorti qu’un total de 3 641 ménages (17 025 individus) ont été affectés par les inondations dans 10 quartiers du 10ème arrondissement (représentant 59% des ménages touchés), 10 quartiers du 7ème arrondissement (38%) et 3 quartiers du 5ème arrondissement (3%).

La plupart des ménages dont les maisons n’ont pas été détruites ou dont les maisons n’ont été que partiellement détruites, vivent toujours dans leurs maisons bien qu’inondées. Les ménages dont les abris ont été complètement détruits ont été en majorité accueillis par des voisins dont les abris n’ont pas été endommagés.

Ce tableau de bord présente les informations sur les personnes affectées par des inondations survenues en fin de mois de juillet 2022 dans 23 quartiers de la ville de N’Djamena, à la suite de fortes pluies. La collecte des données s’est effectuée à deux niveaux : L’identification des quartiers les plus touchés a été effectuée auprès des autorités communales des arrondissements, avant que les informations sur l’impact des inondations sur les populations ne soient collectées auprès des délégués des quartiers identifiés.

Selon l’Organisation Internationale pour les Migrations, les populations affectées sont exposées aux maladies zoonotiques, comme le paludisme et le choléra. Les autorités ont indiqué qu’en cas d’autres fortes pluies, la situation pourrait encore s’aggraver. Ainsi, une relocalisation temporaire des personnes les plus vulnérables, vers des zones sans risque d’inondations serait primordiale. Cette relocalisation, avec les vivres, la restauration des abris ainsi que la provision des articles non alimentaires, constituent les besoins prioritaires.