L’Alternative pour le Développement Communautaire (ADECOM), en partenariat avec le Centre de Recherche en Anthropologie et Sciences Humaines (CRASH), a organisé ce 26 mars 2024 à Sarh, un atelier de plaidoyer pour la régulation des prix de transport. C’est à l’intention des associations des droits des consommateurs, des chefs d’agences de bus et de quelques responsables des groupements des mototaxis.

L’objectif de cet atelier est de protéger les consommateurs contre les pratiques de tarifications injustes ou abusives, tout en assurant la viabilité économique des services de transport.

Le manager de l’ADECOM, David Djitaïngué, a indiqué qu’il est important de trouver un équilibre entre la régulation des prix et la nécessite d’encourager l’innovation et la concurrence sur le marche du transport. A part les vives tensions conflictuelles, l’un des problèmes cruciaux est l’augmentation des prix de transport. Quitter Sarh pour Ndjamena, il faut débrousser 17500 FCFA au lieu de 12500 FCFA par le passé. Le paradoxe est que le pouvoir d’achat de la population n’a presque pas progressé et cela se traduit par le baisse du pouvoir d’achat des ménages’‘,  a déploré David Djitaïngué.

Deux présentations ont été faites. La première, liée aux textes qui régissent le transport au Tchad, a été faite par Adimadji Otoïbé qui a mis l’accent sur les lois fondamentales. La deuxième communication a été faite par Kemsolbaye Yadimadje. Elle a porté sur les perceptions et les réactions des usagers face à l’augmentation du prix de transport..

Quelques contributions et questions d’éclaircissement relatives à la sensibilisation de la population et à la responsabilité des uns et des autres ont été posées et ont trouvé des éléments de réponses.