Le ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique, Moussa Kadam, a livré ce mercredi 20 septembre 2023, au Palais des Arts et de la Culture, une communication sur les reformes au sein de l’école tchadienne à l’intention des responsables des établissements d’enseignement publics et privés.

Moussa Kadam engagé comme jamais pour en finir avec les désordres qui ont mis à terre l’école tchadienne. Il le sait, le changement ne peux provenir que par l’implication des acteurs du secteur eux-mêmes.

Cette rencontre entre le ministre de l’Education et les responsables des établissements est la deuxième du genre. Mais celle-ci est selon le ministre ‘’pour mettre les points sur les i’’.

Le chef de département a d’abord tenu à faire comprendre dès l’entame de sa communication que son ministère n’a pas augmenté les frais d’inscription mais plutôt demandé aux parents d’élèves d’apporter leur contribution pour soutenir le système éducatif qui souffre du sous financement.

Selon lui, il n’a jamais été question d’augmenter des frais de scolarité tout en rappelant ‘’ l’article 9 de la loi 16  portant orientation du système éducatif qui dit que tout en étant gratuit, l’enseignement admet la contribution des bénéficiaires’’. Mais le paiement se fera de manière flexible et échelonné si le parent n’a pas le moyen a-t-il demandé.

Pour que la contribution des parents ne puisse aiguiser les appétits des détourneurs, le ministre a insisté sur la mise en place d’un comité de gestion pour assurer la transparence dans la gestion des fiances mais aussi avoir un droit de regard sur les activités académiques.

Le ministre Moussa Kadam a demandé aux responsables des établissements d’assainir l’espace où on éduque les élèves notamment les cours des écoles qui se trouvent encombrer par des extensions d’habitations ou d’autres activités qui paralysent les activités d’apprentissage.

Le ministre a mis en garde les enseignants du public qui accordent moins de temps dans leur lieu d’affectation au profit des écoles privées. Les responsables des établissements doivent suivre individuellement les élèves à travers un livret des notes a-t-il aussi souhaité. En fin, Moussa Kadam a demandé aux chefs d’établissement de mettre sur pied les amicales des élèves pour créer un climat de paix dans le milieux scolaires.

Pour le ministre de l’Education, le respect de toutes ces orientations permettront de favoriser la création d’une nouvelle dynamique du système éducatif tchadien.