Lors de la conférence inaugurale de l’association des victimes et parents des victimes des événements du 20 octobre 2022, ce 8 juillet à Moundou, le président de ladite association, Mbaiorem Urbain, appelle à agir pour les soulager.

‘’Il n’est un secret pour personne que le Tchad entier et particulièrement les villes de N’Djamena, Moundou, Doba et Koumra ont connu durant la journée du 20 octobre 2022 et des jours qui ont suivi, un traumatisme sans pareil. Ce traumatisme est dû aux nombreux assassinats, blessures et arrestations qui ont touché la plupart de nos familles et de nos concitoyens’’, rappelle Mbaiorem Urbain, président de l’association des victimes et parents des victimes des événements du 20 octobre 2022.

En dehors de la condamnation juridique, Mbaiorem Urbain, constate qu’‘’aucune autorité’’ ne parle des victimes de ces évènements. Ce qui les a, poursuit-il, poussés à créer cette association.

Le premier responsable de l’association se demande ‘’pourquoi pour un même acte, tant d’injustice et de discrimination’’? ‘’Et au final, comment faire pour que les victimes encore récupérables tels que les prisonniers et les blessés puissent être soulagés et que justice soit rendue ?”

A la suite du président, le secrétaire général de l’association, Mbailassem Joël, affirme que ‘’les événements du 20 octobre 2022 ont montré combien nous avons des défis à relever en tant que citoyens pour le bon vivre ensemble, pour la cohabitation pacifique mais aussi et surtout pour la construction d’une nation inclusive où tout le monde y trouvera son compte, au-delà de ses aspects politiques qui ne nous regardent pas, bien entendu’’.

A travers cette conférence, les victimes du 20 octobre partagent ‘’cette douleur qui nous transperce et qui sait si les uns, les autres parmi vous peuvent nous aider à la soulager et à l’éradiquer’’.