Avec la fermeture des frontières, conséquence des sanctions de la Communauté économiques des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre le Niger, les migrants ouest-africains se retrouvent coincés dans ce pays.

Le Niger et ses six frontières est un pays de transit. Mais, depuis l’imposition des sanctions par la CEDEAO, après le coup d’Etat du 26 juillet, les migrants notamment professionnels, issus d’Afrique de l’Ouest, ont été surpris par la fermeture brutale des frontières. Ils y sont donc bloqués.

Au cours des dix derniers jours, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait de son côté prévu 1000 retours volontaires de migrants ouest-africains. Ces migrants qui devaient se rendre principalement en Guinée et au Mali n’ont pas pu.

L’OIM est débordée. D’après ses chiffres, plus de 1800 personnes frappent à ses différents centres. Ses ressources diminuent et l’organisation redoute une augmentation du nombre de migrants en transit qui auront besoin d’aide.

Déjà, dans ses sept centres qui se trouvent à Niamey (3) et Agadez (4), 5000 migrants en attente de retour y sont hébergés. L’OIM appelle donc à l’établissement ‘’rapide’’ d’un corridor humanitaire pour qu’ils puissent rentrer chez eux.

Avec RFI