Les journalistes, animateurs et techniciens de la Radio Lotiko de Sarh ont célébré le dimanche 7 avril 2024, les 23 ans d’existence de ladite radio.

Cette commémoration des 23 ans d’existence de la Radio Lotiko a vu la présence du coordonnateur de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) des provinces du Moyen-Chari et du Mandoul, Hornyadé Sedalta, de quelques confrères des différents organes de presse de la ville de Sarh ainsi que de quelques fidèles auditeurs et auditrices.

Après 23 ans d’existence, la radio Lotiko reste un outil de communication essentiel pour mieux répondre aux besoins de la communauté. La radio communautaire continue de donner une voix aux membres de la communauté, en offrant une plateforme pour partager leurs histoires, leurs préoccupations, leurs succès et leurs défis. Elle favorise ainsi l’expression et la participation citoyenne.

Selon le directeur de la Caritas, Beotombaye Prosper, cette radio joue un rôle crucial dans l’éducation et la sensibilisation de la communauté sur divers sujets.

Le chef de service des nouvelles et des programmes de l’ONAMA/Sarh, Djoningar Ngarinan, a salué le “remarquable” travail fourni par le personnel de cette radio et a demandé de continuer à garder les bonnes relations avec les autres confrères.

Le président du Réseau des Journalistes et Communicateurs des provinces du Moyen-Chari et du Mandoul, Allako’As Mandibaye, précise que cette radio qui est appréciée par le public fournit des efforts en termes d’informations mais beaucoup restent à faire.

Le coordonnateur de la HAMA des provinces du Moyen-Chari et du Mandoul, Hornyadé Sedalta, profitant de l’occasion, a rappelé aux différents responsables des organes de presse le rôle de son institution qui est celui de veiller à la protection des journalistes mais aussi et surtout de veiller à ce que les journalistes respectent l’éthique et la déontologie du métier de journalisme.

Après 23 ans d’existence, la radio Lotiko reste un pilier important de la vie sociale, culturelle et religieuse des populations du Moyen-Chari et du Mandoul, tout en continuant à informer, éduquer, et mobiliser ces populations autour des enjeux qui leurs sont chers.