Des journalistes, correspondants et points focaux de la radio Fm Liberté ont entamé ce lundi une session de formation sur la fiabilité de l’information et l’autofinancement des organes de presse.  L’atelier se tient à Mara, à la sortie nord-ouest de N’Djamena.

Durant trois jours, les correspondants et points focaux de la radio FM Liberté seront formés autour du thème « le traitement de l’information et viabilité des médias dans un contexte de crise ou de non crise ».  Cette session de formation entre dans le cadre du projet : « promouvoir les droits humains par la Radio » financé par son partenaire PPLM.

Avec quatre sous-thèmes, notamment, les genres journalistiques ; le Fact-checking ; l’analyse des conflits et la viabilité des médias, la rédaction de la radio FM Liberté entend améliorer le contenu de l’information et production à travers les correspondants et journalistes formés mais aussi encourager chaque journaliste correspondant à s’approprier des outils et techniques mis à sa disposition.

Pour Djékourninga Kaoutar Lazare, Directeur de la radio Fm Liberté, les droits de l’homme sont très sensibles, quand il s’agit de traiter leurs violations. Selon lui, la plupart des correspondants qui assurent la responsabilité d’envoyer des informations de leurs localités respectives méritent une attention particulière pour les connaissances en la matière. Car, dit-il, bien qu’engagés, la plupart ne possèdent pas des techniques de traitement de l’information et des notions élémentaires des droits humains et des libertés fondamentales.

Le contexte actuel, martèle Pyhrrus Banadji, président du conseil d’administration de la radio Fm Liberté, exige du journaliste plus de rigueur dans le traitement de l’information. A cause de formation insuffisante, ajoute-t-il, très peu d’hommes des médias utilisent les genres radios tel que le portrait, le reportage et/ou les magazines. C’est pourquoi cette formation aidera à cerner les différences entre ces genres.