Les obsèques du journaliste-reporter du Quotidien Le Progrès, N’Denan Sanga-ndem Gérard ont eu lieu ce mardi 7 novembre 2023 à N’Djamena.

Décédé le 4 novembre, le journaliste-reporter N’Dénan Sanga-ndem Gérard est inhumé ce mardi au cimetière de Toukra. Ses obsèques se sont déroulées dans la matinée au domicile familial et ensuite à l’église catholique de Boutalbagar.  Parents, amis, connaissance et confrères étaient présents pour témoigner au défunt leur amitié.

Dans l’oraison funèbre prononcée par Abel Nayalta Tossi, chef de service reportage du Quotidien Le Progrès, feu N’Denan Sanga-ndem Gérard est un journaliste-reporter de carrière. « Il a intégré Le Progrès en 2002, dans un contexte où l’exercice du métier de journalisme n’était pas facile », a-t-il rappelé. Durant sa carrière entièrement passée au Progrès, Gérard s’est fait très vite remarquer à travers sa couverture des procès au Palais de justice. Ce qui a valu d’être désigné chef desk chronique judiciaire. Sa proximité avec les justiciables créait souvent de confusion. « Certains justiciables le confondait à un avocat, parce qu’ils étaient très proche de ces derniers », a fait savoir son collègue Abel Nayalta Tossi.

Dans les témoignages, tous reconnaissent en le défunt son caractère taquin. « Gérard est un homme qui aimait l’humour. Il aimait raconter des anecdotes. A la conférence de rédaction, il n’hésitait pas à réagir quand quelqu’un commet une faute d’orthographe », a témoigné Abel Nayalta Tossi.  Un autre caractère du défunt qui fait l’unanimité chez ses confrères et collègue est son attitude à rester loin des problèmes.  « Durant toute sa carrière, Gérard n’a  causé de problèmes à personne, surtout à la rédaction du Journal Le Progrès », reconnaît l’administration du Progrès. Ce que confirme Béchir Issa Hamidi, ex-collègue du défunt : « Gérard était un ami et frère. Durant notre collaboration au Progrès, jamais il n’a causé de souci à ses collègues, à ma connaissance. Je l’enviai presque pour cette capacité à ne se mêler que de ses affaires », a-t-il écrit sur Facebook.

Né en 1975, celui que ses collègues du Progrès appellent « Maître Gérard » est diplômé des Lettres modernes à l’université de N’Djamena. Après l’obtention de sa licence, il co-animait l’émission Tour de Stade à la radio nationale tchadienne avant d’intégrer la Rédaction du Progrès en 2002. Au sein de cette Rédaction, il a marqué son passage par son amour au travail bien fait.  « Il aimait son travail avec et le faisait avec compétence et professionnalisme. Tout le personnel du Journal  est triste de le voir partir à cet âge, avec plein de projets », a exprimé avec regret Abel Nayalta Tossi.

Feu Gérard laisse derrière lui une veuve et trois orphelins.