80 mineurs arrêtés lors de la manifestation du 20 octobre sont libérés provisoirement par le tribunal de grande instance de N’Djamena. Une libération demandée par le Conseil de l’ordre des avocats du Tchad et la direction de la protection de l’enfance.

Ils sont au total 80 mineurs à retrouver la liberté ce jeudi 9 décembre. Ils sont âgés entre 13 et 17 ans, à être libérés de la maison d’arrêt de Klessoum après avoir passé environ 40 jours à Moussoro, puis transférés à N’Djamena.

Une libération provisoire accordée par la chambre d’enfant du tribunal de Grande instance de N’Djamena. Selon Me Benjamin Mamgodibaye, la libération de ces mineurs est le fruit des efforts faits par le Conseil de l’ordre d’avocats du Tchad et la direction de la protection de l’enfance. ’’Le conseil de l’ordre des avocats du Tchad et la direction de la protection de l’enfance avions déposé une demande de mise en liberté provisoire. Et le juge nous a suivi, il a ordonné la mise en liberté de 80 mineurs hier’’, affirme-t-il.

Il ajoute que cette libération n’est pas définitive. ’’La procédure n’est pas encore terminée, le juge va continuer son instruction. Soit il va prendre une ordonnance de non-lieu à leur égard, là ils vont bénéficier d’une liberté définitive, soit il va les renvoyer devant le tribunal s’il s’agit d’un délit, ou devant la session criminelle s’il s’agit d’un crime’’.

Cette libération est la première après les audiences foraines tenues sans avocats à Korotoro.