Il s’est tenu le 30 janvier à Koumra, province du Mandoul, un point de presse du Comité de crise des associations des jeunes du Mandoul (CCAJM) axé sur le comportement “déviant” des membres du bureau du Réseau des Associations des Jeunes du Mandoul (RAJM) et la mise sur pied dudit comité depuis le 23 décembre 2023.

Gueryanouba Monrocher, le président dudit comité, a, dans sa déclaration, indiqué qu’après 4 ans de fonctionnement, le Réseau des Associations des Jeunes du Mandoul s’est écarté de ses objectifs et valeurs fondamentaux. Il cite entre autres la violation des textes de base garantissant le caractère apolitique du RAJM par le bureau exécutif ; la non tenue de l’assemblée générale évaluative et élective ; le non respect du mandat de 2 ans du bureau exécutif faisant place au remaniement à minima à certains postes ; la modification unilatérale des textes de base ; l’implication totale du RAJM dans la politique ; le manque de transparence dans la gestion financière.

C’est dans cette optique que lors du Forum de Développement du Mandoul en décembre dernier, il a été question de relever les défis et combattre les maux qui minent la jeunesse en vue de faire taire les guerres de leadership entre associations des Jeunes que le comité de Crise a été créé réunissant une trentaine d’associations des jeunes ; informe le président dudit comité.

Vu le refus du RAJM, “appuyé par certains hommes politiques de la province”, pour des échanges  malgré la désignation de la délégation de la jeunesse comme médiatrice dans ce litige, rien n’est fait jusqu’à présent; ajoute t-il.

Raison pour laquelle, justifie Gueryanouba Monrocher, le point de presse est tenu avant toute action afin d’informer l’opinion locale et nationale des démarches entreprises et souhaite l’implication des autorités compétentes dans la résolution de ce différend dans un délai “n’excédant pas la limite de la patience dudit comité”.

Alex Loubadjo Djassibaye, correspondant à Koumra