Les quelque 2 000 militaires tchadiens engagés au Mali apparaissent comme les super-héros africains de la reconquête de l’extrême nord-est du pays.
Avec 27 soldats tués, les FATIM (Forces armées tchadiennes en intervention au Mali) ont payé le prix du sang, quand les autres contingents africains non-maliens tardent à s’engager. Les Tchadiens auraient également remporté des trophées prestigieux, affirmant avoir tué Abdelhamid Abou Zeid et Mokhtar Belmokhtar. Les autorités françaises peinent à confirmer la mort des deux chefs islamistes. Dans une interview publiée ce lundi dans la Dépêche du Midi, le ministre français de la Défense prévient qu’« une rumeur répétée à l’envi ne fait pas une information ». Quant au chef d’état-major des armées françaises, l’amiral Édouard Guillaud, il considère toujours que la mort d’Abou Zeid n’est que « probable ». Excès de confiance tchadienne ou manipulation destinée à faire sortir les djihadistes du bois du mutisme ?
L’oeil de Glez © Glez
Source : Jeuneafrique.com