Les partis Union pour le renouveau et la démocratie (URD) et l’Union sacrée pour la République (USPR) ont exprimé leur mécontentement suite au conflit qui a fait 12 morts dans le village Sandana, département du Barh Koh.
L’Union pour le renouveau et la démocratie (URD) réagit face à la situation qui prévaut au village Sandana. Dans une déclaration faite le 12 février, elle condamne avec la dernière énergie « cette tuerie » de Sandana. L’URD interpelle les autorités de la transition à prendre leur responsabilité afin de circonscrire ’’toute velléité éventuelle en gestation’’.
Pour faire la lumière sur cette situation, elle exige au gouvernement et au Conseil militaire de transition (CMT) ce qui suit :
-Une enquête indépendante situant les responsabilités et prend à témoin l’opinion nationale et internationale face à cette boucherie humaine de Sandana et les traduire devant les juridictions ;
-Une indemnisation des victimes et ayants droits ;
-Un démantèlement systématique de tous les ferriques ;
-Des nominations objectives de gouverneurs, préfets, sous-préfets et commandants des légions militaires tenant compte d’une homogénéité des différentes unités de commandement.
Dans le même cadre, l’Union sacrée pour la République (USPR) fustige ces ’’lâches assassinats des paisibles habitants’’. Dans un communiqué en date du 11 février, l’USPR indique “rien ne saura justifier de tels actes quand on sait que la mort de l’éleveur à l’origine de cette barbarie serait accidentelle’’. De son côté, elle demande aux autorités un cessez-le-feu. Au Conseil national de transition (CNT), l’USPR demande une enquête afin de ’’retrouver, arrêter et punir les auteurs de ces massacres’’.
Pour rappel, un conflit éleveur-agriculteur a surgi dans le village Sandana, département de Barh Koh dans la province du Moyen Chari le 9 février courant. Il a fait douze morts dont un journaliste. Une délégation gouvernementale séjourne actuellement dans ledit village.