La première décision prise à l’entame, ce 9 septembre, du sommet du G20 est l’admission de l’adhésion de I’Union africaine (UA) à ce regroupement des grandes économies de la planète.

La décision est actée à l’unanimité. L’on retiendra que c’est sous la présidence de l’Inde que cet élargissement demandé de longue date est effective.

« J’invite le président de l’Union africaine à prendre son siège comme membre permanent de l’Union africaine », appelle Narendra Modi, le Premier ministre indien, serrant chaleureusement le président de l’UA et dirigeant comorien, Azali Assoumani.

Sous les applaudissements nourris de ses pairs, Azali Assoumani, a effectivement pris place. Jusqu’à ce jour, l’UA était présente au G20, mais seulement en qualité d’invitée. C’était l’Afrique du Sud, membre permanent de ce club des économies puissantes, qui remontait les revendications du continent africain.

Avec ce rang, l’UA pourra avoir voix aux sujets tels que la gestion de la dette, l’accès au développement pour un financement durable. Cette position constitue également un défi à relever pour l’UA au vu de nombreux sujets sur lesquels ses membres sont divisés.

Déjà, l’Inde porte la voix des pays du Sud sur les questions prioritaires comme la réforme des institutions financières internationales ( le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale et le financement de la transition énergétique.

Avec RFI