Si le gasoil est disponible dans les stations-service de N’Djaména parcourues, ce n’est pas le cas de l’essence.
La pénurie d’essence qui s’installe à N’Djaména énerve les usagers d’engins. À la station ‘’Total’’ du quartier Walia, à 9h, les pompistes se reposent. De loin, ils réorientent ceux qui viennent ravitailler leurs engins en essence. L’endroit est presque vide.
A quelques pas de là, Idriss, vendeur à la sauvette d’essence, a pris ses précautions pour ne pas en manquer. C’est dans une station ‘’Tradex’’ du 9e arrondissement de N’Djaména qu’il a fait remplir ses bidons. Le litre est vendu à 600 FCFA, quelques francs de plus par rapport aux stations-service. ‘’ Pour le moment, on a gardé le prix d’avant. Comme l’essence se fait rare, je trouve beaucoup plus de clients’’, se réjouit-il.
En longeant le boulevard Idriss Deby Itno, l’on observe des chauffeurs de véhicules s’arrêter pour prendre quelques litres. ‘’ Curieusement, l’essence manque dans les stations-service. Ce n’est pas le cas avec les particuliers. On doute parfois de la qualité de l’essence vendue dans la rue mais on n’a pas de choix. C’est une situation déplorable’’, fulmine un chauffeur. Près de lui, un clandoman regrette aussi cette situation.” C’est frustrant ! Que les autorités arrangent cette situation. Parce que à cette allure, le prix de l’essence va grimper et nous allons en souffrir”, interpelle-t-il.
Coïncidence ou pas, certaines stations-service, lancent des travaux de réfection pendant cette pénurie. ‘’Attention travaux !’’, lit-on sur une plaque, posée devant une station-service du centre ville, habituellement très fréquentée.
Contrairement à l’essence, le gasoil est disponible dans les stations-service visitées. Cette pénurie d’essence qui a cours depuis près de deux semaines n’a pas fait l’objet d’une quelconque communication du gouvernement.