L’Organisation africaine de normalisation (ARSO) et l’Agence tchadienne de normalisation (ATNOR) organisent du 23 au 24 mai à N’Djaména, l’atelier de sensibilisation sur les normes relatives aux produits agricoles et alimentaires.

L’objectif principal de cet atelier est d’informer les parties prenantes sur les avantages de l’utilisation des normes harmonisées comme outil pour améliorer leur productivité en termes de quantité, de qualité et de sécurité.

Le Tchad dispose d’un ‘’énorme’’ potentiel économique. Et la mise en œuvre des activités de l’ATNOR, croit Dr Haoua Brahim Djabaye, sa directrice générale, posera les fondations ‘’solides” pour transformer ce potentiel en une véritable filière de croissance grâce notamment à la normalisation et à ses activités connexes.

Dr Hermogène Nsengimana, secrétaire général de l’ARSO, insiste sur l’importance de la normalisation sur les économies africaines. ‘’Dès 2025, les produits qui ne seront pas certifiés durables auront des difficultés d’accès au marché de l’Union européenne. Si on ne commence pas à sensibiliser nos industries, si on ne commence pas à certifier nos produits, nos exportations ne vont pas arriver en Europe’’, prévient-il.

Le rôle de l’ATNOR est important dans le développement de l’économie nationale, admet Walendom Robertine, ministre du Commerce et de l’Industrie. ‘’L’ATNOR constitue un rempart à l’importation des marchandises qui pourraient nous envahir dans le cadre de l’accord de libre échange continental et un outil de promotion de notre économie par l’exportation de nos produits sur le marché international’’, affirme-t-elle.

Des thèmes tels que le rôle des normes et de l’infrastructure qualité dans la facilitation du commerce intra-africain et l’importance de la certification ; modèle d’harmonisation des normes africaines ; l’impact des normes harmonisées pour garantir la sécurité des produits agricoles et alimentaires sont exposés.