LIBREVILLE, 19 février (Xinhua) — Les travaux des experts de la Conférence des ministres de la Santé des pays de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC) se sont ouverts mercredi à Libreville.
Les assises de Libreville devrait déboucher sur l’adoption des stratégies de mise en oeuvre de la politique pharmaceutique commune (PPC) des Etats de la CEMAC (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
La rencontre de Libreville vise à mettre en place une réglementation commune afin de permettre à l’ensemble des populations de la sous-région d’avoir accès à des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de bonne qualité au regard des spécificités existant entre les différentes législations en vigueur dans chacun des six Etats membres de la Communauté.
Lesquelles, selon les experts, sont peu ou prou inadaptées pour juguler le trafic et la fabrication illicite des médicaments. Une criminalité d’un nouveau genre affectant particulièrement les pays de la sous-région, et générant annuellement à l’échelle planétaire selon l’OMS, des milliards de dollars.
Le rendez-vous de Libreville devrait donc matérialiser la volonté des ministres de la santé de la CEMAC de lutter contre un fléau dommageable aux populations. Il constitue la dernière étape d’un processus engagé depuis 2005.
Les travaux des experts de la santé ont précédé à l’ouverture d’un conclave des ministres de la Santé de la CEMAC, prévu jeudi à Libreville.