Lors de sa prise de fonction, le ministre de l’Économie, Mahamat Hamid Koua, a énuméré des défis à relever, insistant surtout sur la maitrise des « variables démographique et espace » pour que les actions de développement puissent atteindre les « résultats escomptés ».

Le nouveau ministre de l’Économie, de la Planification du développement et de la Coopération internationale, Mahamat Hamid Koua, admet que les défis à relever sont « énormes », les besoins sont « immenses » et les ressources sont « rares ». « Déjà, le développement est avant tout un facteur endogène et cela passe par la responsabilisation  du bénéficiaire de qui doit émaner les besoins et qui doit être fortement impliqué dans la réponse », souligne-t-il.

Dans son plan d’action, Mahamat Hamid Koua compte accorder la priorité au développement du facteur humain. Mais aussi les infrastructures d’intégration économique, préalable au développement (énergie, route, eau, transport).

La mobilisation des ressources pour financer le développement dépend « grandement » des reformes du cadre institutionnelle et juridique pour sécuriser l’investissement du bailleur privé et public, soutient l’ancien ministre du Commerce.

« La lutte contre toutes les formes de vulnérabilité au Tchad et l’action humanitaire ne doivent pas être seulement au bénéfice des réfugiés et l’implication du gouvernement dans la formulation et la mise en œuvre doit être repensée de façon à s’inscrire dans la durabilité », préconise Mahamat Hamid.

L’économiste-planificateur prévient que les actions de développement ne « produiront des résultats tangibles » que si les « variables démographique et espace sont bien maitrisées ». « Rien de tout cela ne peut être réalisé sans un cadre de programmation clair devant permettre à nos partenaires de nous accompagner efficacement », lance-t-il à son staff.