Des organisations représentant les médias tchadiens ont émis une déclaration conjointe ce jour, condamnant fermement les actes récents menaçant la liberté de la presse dans le pays, au regard du cas spécifique du journal en ligne Alwihda et des menaces subies par son directeur de publication, Djimet Wiche.

Le journal en ligne Alwihdainfo a été suspendu pour une durée de huit jours par la Haute Autorité des Médias Audiovisuels (HAMA). Les raisons avancées lors des audiences des 22 et 24 août se sont révélées être, selon les organisations de la presse tchadienne, « infondées ».

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De plus, dans une tournure plus inquiétante, Djimet Wiche, directeur de publication du journal en question, a été visé par une tentative d’enlèvement le 26 août, après avoir été la cible d’intimidations. La communauté médiatique considère cela non pas comme un incident isolé, mais comme un signe alarmant mettant en péril la sécurité des journalistes.

Les organisations faîtières des médias tchadiens alertent l’opinion nationale et internationale sur cette série d’événements, considérés comme des attaques directes à la liberté d’expression. Dans leur déclaration, ils ont souligné : “Si le moindre malheur venait à frapper notre confrère Djimet Wiche, nous tiendrions, sans équivoque, les autorités de la Transition pour uniques responsables.

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Les organisations signataires appellent tous les défenseurs de la démocratie et de la liberté de la presse à rallier leur cause, soulignant l’importance de ces piliers dans le contexte actuel du Tchad.

Les signataires de la déclaration incluent l’Union des journalistes du Tchad (UJT), l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), le Patronat de la presse tchadienne (PPT), l’Association des éditeurs de la presse privée du Tchad (AEPT) et l’Association des médias en ligne du Tchad (AMET).