La cérémonie de clôture du 11ème congrès de l’Ordre national des médecins du Tchad a eu lieu le samedi 7 mai 2022, au Palais du 15 janvier. Un moment pour les hommes et femmes de bistouris de revoir les textes de base de leur corporation, mettre sur pied un nouveau bureau et d’interpeller les autorités sur la question de leurs conditions de travail.

Placé sous le thème “médecins au Tchad, leadership, compétences et difficultés au cours de la Covid-19”, les hommes et femmes de bistouris ont clôturé leur 11ème congrès ordinaire ce samedi par l’élection du nouveau bureau exécutif qui doit diriger l’Ordre national des médecins du Tchad. Ainsi, le président sortant de l’Ordre, Dr Mbainguinam Dionadji a été reconduit à son poste. Il est secondé par le Professeur Ibrahim Ahmat comme vice-président. Quant au poste de secrétaire général, c’est Dr Fandebné Siniki qui a été réélu par ses pairs. Lui aussi secondé par deux adjoints notamment Dr Hissein Mahamat Ali et Dr Adano Mahamat. Au poste de trésorier, c’est Dr Djidita Agrey et Dr Toudjingar Félicien qui sont élus pour la gestion de la caisse de l’Ordre.

A l’occasion de la cérémonie solennelle de clôture, les médecins du Tchad ont rendu un vibrant hommage à une vingtaines de leurs confrères disparus dont Dr Outel Bono.

En guise des recommandations, à l’issue de ce congrès, les médecins ont interpellé le gouvernement à l’amélioration de leurs conditions de travail dans les hôpitaux et centres de santé et ont demandé plus d’accès pour les malades dans les centres hospitaliers. Ils ont également appelé le gouvernement à décentraliser le test Covid-19 pour permettre aux Tchadiens vivant dans les coins reculés du Tchad de faire des tests leur permettant de voyager librement. Pour la ministre de l’Action sociale, Amina Priscille Longoh représentant son collègue de la santé, la question de la santé est prioritaire pour le gouvernement tchadien. “D’importants moyens mis par le gouvernement dans le domaine de santé témoignent cela”. Elle rassure les médecins du Tchad du soutien total du gouvernement car dit-elle, c’est grâce aux analyses fines de ces derniers que les maux qui minent le système de santé sont faites pour trouver une réponse adéquate. Elle a enfin attiré l’attention de tous les médecins sur le respect de l’éthique et de la déontologie qui régit leur corps.