Le collectif des médecins et pharmaciens en instance d’intégration à la fonction publique compte entreprendre des actions pour réclamer leur droit au travail.
Ils sont plus de 371 médecins et pharmaciens issues des facultés des sciences de la santé humaines des universités tchadiennes et de la 2ème promotion des sciences de la santé humaine de La Havane/Cuba ainsi que des écoles de médecine d’autres universités étrangères qui attendent d’être intégrés.
Ces lauréats, formés au frais du contribuable à coût de milliards chôment et attendent depuis plus d’un an d’être intégrés à la Fonction publique. Pourtant, selon le collectif, le Tchad a besoin énormément des médecins et des pharmaciens. « Des premiers médecins tchadiens exerçant sur le territoire à leurs cadets d’aujourd’hui, l’Ordre National des Médecins du Tchad ne compte pas plus de 2000 médecins et pharmaciens (actifs, retraités et décédés) », affirme les membres du collectif.
Même le ministre de la Santé publique a réitéré le besoin en ressources humaines lors de sa dernière interpellation par le Conseil national de transition.
Le collectif fait savoir qu’il a entrepris plusieurs démarches pour rencontrer les hautes autorités notamment le Premier ministre, le ministre des Finances et celui de la Fonction publique mais sans succès.
Au regard de cette situation qu’ils jugent déplorable, le collectif des médecins et pharmaciens compte entreprendre des actions dans les jours à venir pour réclamer leur droit au travail.