Les avocats de Mohamed Bazoum rejettent les accusations selon lesquelles leur client aurait tenté de s’évader. Ils exigent sa libération, ainsi que celle des membres de sa famille.

Pour la défense du président déchu, Mohamed Bazoum, la tentative d’évasion dont l’accuse la junte et signalée le 19 octobre est montée de “toutes pièces”.

Elle accuse plutôt le pouvoir de le détenir au secret. “Avec cette détention au secret, c’est une nouvelle ligne rouge qui a été franchie par une junte qui continue à violer les droits fondamentaux de notre client. Elle aura à répondre de ses actes”, prévient-elle.

Les avocats de Bazoum rappellent qu’ils ont saisi la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour qu’elle condamne l’Etat du Niger pour la violation des droits de leur client.

Salem Bazoum, fils du président déposé le 26 juillet, a obtenu d’un juge de Niamey sa libération.